Le 3ème procès fictif des Jurisnautes
Lieu
Salle des fêtes de l’Assemblée Nationale
Date
Jeudi 4 Décembre
2019
Contexte
2024 – à l’occasion des JO de Paris, le gouvernement expérimente la sécurisation de l’évènement par le recours à une start-up de « note sociale » devenue leader du marché : la société « rank my life » (RmL)
Le scénario
2024 – à l’occasion des JO de Paris, le gouvernement expérimente la sécurisation de l’évènement par le recours à une start-up de « note sociale » devenue leader du marché : la société « rank my life » (RmL). L’évènement est un succès et en quelques années, le recours à RmL se généralise : employeurs, propriétaires, écoles, relations amoureuses… Tout le monde se fie à la note sociale des individus, déterminée à partir d’un algorithme complexe agrégeant des quantités astronomiques de données, déclinées en thématiques, catégories et sous catégories, de la rigueur professionnelle à la salubrité du mode de vie
Cependant, très vite, la machine s’emballe, entre recours à des cabinets de conseils spécialisés dans l’amélioration de la note sociale et courses à l’abîme provoquées par des baisses de note en cascade. Le principe même du « ranking social » est porté devant la Cour suprême : est-il compatible avec les droits fondamentaux des individus ?